Algue sur le sable laissée, les prémices du printemps
Algue sur le sable délicatement posée
Etend ses bras telle une vahiné
Ordonne la ronde des pas
Effleurements furtifs sur le sable délicat
Evanescences irréelle et mouillée
Souvenir d'une indécise volonté
Vers l'eau aller
Ou sur la plage rester ?
Ronde des pas baignée de soleil
Entoure l'algue étendue qui sommeille
Sébastien
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Perçant le manteau blanc
Les végétaux, ultimes survivants
Se frayent un chemin vers la vie
Dernières traces de la nature, maintenant assoupie
Rassemblent les herbes folles toute leur rage
Plantes encore, contre tout, restées sauvages
Courbent l'échine mais jamais ne rompent
Maudit soit l'homme qui veut tout corrompre,
Car vous le voyez bien dans ce paysage-ci
Elle ne tient qu'à un fil, la belle vie !
Sébastien
***************** Vogue parmi les nuages, Sébastien ************
Coton tout doux
Énormes joies
Mer partout
Certitude nulle part
Vogue le marin au juger
Attends l’avenir et ne veux qu’espérer.
Souque vers on ne sait vers quel futur
Avaler avide les délicieux moments
Etre du Bonheur le ferment