Trop tard.
Trop tard,
La sonnette de ma porte n'a pas retentie comme d'habitude,
Même après tout ce temps j'ai deviné, comme à ton habitude d'antant,
ton doigt l'a effleurée,
J'ai réalisé, mes yeux se sont fermés, ton visage en moi s'est
recrée,
Il a été si longtemps gravé dans mon cœur blessé,
Mon cœur s'est emballé, mes jambes se sont misent à trembler,
A peine si mes doigts ont pus tourner la clef de la serrure !
Quant tu es apparue j'ai deviné que tu voulais me parler,
Tes yeux brillaient, ton sourire était crispé contre ta volonté,
Ton visage était sombre, comme après un orage,
Tes joues portaient encore les traces de larges nuages noirs,
Une pluie de rimmel venait de s'abattre.
Mal installée sur ce canapé pourtant confortable habituellement,
Tu cherches tes mots mais tes sanglots profonds n'en laissent pas
échos,
Dans mes pensées j'ai parcouru tes paroles, tes questions, tes
remords,
J'ai pris ta main mon pouce caressait tes doigt et comme pour vouloir
t'aider,
Je t'ai donné réponse à ta présence et surement à ta question,
Comme pour me prouver que je pouvais oublier,
Ma tète allait de gauche à droite,
Confirmé par quelques mots comme pour fuir la douleur de la rupture,
En m'efforçant de cacher la blessure encore béante,
Comme un enfant cherchant à s'excuser d'avoir fait une bêtise,
Je t'ai rassuré sur la raison de ton départ,
En te confirmant que mes yeux n'étaient pas au mieux,
Et que même si miracle il y avait ils ne te verraient plus comme
avant.
Serge
La sonnette de ma porte n'a pas retentie comme d'habitude,
Même après tout ce temps j'ai deviné, comme à ton habitude d'antant,
ton doigt l'a effleurée,
J'ai réalisé, mes yeux se sont fermés, ton visage en moi s'est
recrée,
Il a été si longtemps gravé dans mon cœur blessé,
Mon cœur s'est emballé, mes jambes se sont misent à trembler,
A peine si mes doigts ont pus tourner la clef de la serrure !
Quant tu es apparue j'ai deviné que tu voulais me parler,
Tes yeux brillaient, ton sourire était crispé contre ta volonté,
Ton visage était sombre, comme après un orage,
Tes joues portaient encore les traces de larges nuages noirs,
Une pluie de rimmel venait de s'abattre.
Mal installée sur ce canapé pourtant confortable habituellement,
Tu cherches tes mots mais tes sanglots profonds n'en laissent pas
échos,
Dans mes pensées j'ai parcouru tes paroles, tes questions, tes
remords,
J'ai pris ta main mon pouce caressait tes doigt et comme pour vouloir
t'aider,
Je t'ai donné réponse à ta présence et surement à ta question,
Comme pour me prouver que je pouvais oublier,
Ma tète allait de gauche à droite,
Confirmé par quelques mots comme pour fuir la douleur de la rupture,
En m'efforçant de cacher la blessure encore béante,
Comme un enfant cherchant à s'excuser d'avoir fait une bêtise,
Je t'ai rassuré sur la raison de ton départ,
En te confirmant que mes yeux n'étaient pas au mieux,
Et que même si miracle il y avait ils ne te verraient plus comme
avant.
Serge